Les violations du trafic Internet finiront dans votre portefeuille

Lors d’une séance aujourd’hui (23), à 10 heures, la Chambre des députés commence à analyser la proposition qui prévoit des sanctions pour ceux qui commettent et publient des infractions au code de la route sur Internet. Le projet de loi (PL) 130/20 interdit la diffusion, sur les réseaux sociaux ou autres médias numériques, de photos ou de vidéos contenant des violations de nature très grave.

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L’interdiction s’étend également à la divulgation de comportements qui mettent en péril l’intégrité physique de la personne elle-même et de tiers ou qui constituent un crime de la route. Selon le site Web de la Chambre des députés, au Brésil, environ 40 000 personnes meurent chaque année à cause du trafic.

Le contenu du projet de loi prévoit la suspension du droit de conduire pendant 12 mois pour les délinquants. La proposition détermine la fin de la qualification en cas de récidive dans un délai d’un an. Le texte prévoit également des sanctions pour les plateformes numériques qui ne suppriment pas la vidéo après notification.

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La punition peut être une amende très grave multipliée par dix.

Si vous n’avez pas le document, le conducteur sera empêché de le prendre pendant une période équivalente à celle de la cassation ou de la suspension, selon chaque cas. Parmi les infractions classées comme délits par le Code de la circulation brésilien qui peuvent être couvertes par ces critères, figurent la pratique de fissures ou de compétitions sur la voie publique et l’affichage de manœuvres.

Le texte permet également au conducteur d’être puni par l’agence de la circulation dans les 12 mois suivant la diffusion de la vidéo de l’infraction, même s’il l’a retirée d’Internet. En outre, la personne (physique ou morale) responsable de la divulgation des images peut être punie d’une amende très grave multipliée par dix.

Selon Leal, les preuves de l’infraction sont produites par les contrevenants eux-mêmes, à la disposition des agences de circulation. « Tout ce qu’il faut, c’est une expertise juridique qui atteste de sa véracité à des fins punitives. » Les publications visant à dénoncer ces actes comme une forme d’utilité publique ne seront pas sanctionnées.

Les plateformes numériques peuvent également être sanctionnées

Pour les plates-formes numériques ou les canaux qui ne prévoient pas la suppression de la vidéo après notification du tribunal ou de l’autorité de la circulation, le texte prévoit également des sanctions. En cas de non-respect d’une décision de justice, l’amende peut atteindre 10 % du chiffre d’affaires ou la suspension temporaire des activités.

Leal a précisé que la diffusion des vidéos implique généralement au moins trois personnes : le conducteur, le responsable de la chaîne et l’entreprise responsable de la plateforme numérique. « Par conséquent, il est nécessaire de prévoir une punition pour toutes les personnes impliquées, afin que la réprimande rend difficile la récidive de ces comportements », a-t-il dit.

Mardi dernier (21/09), la commission des transports et des transports a approuvé le texte de remplacement de PL 3922/20, par le député João Daniel (PT/SE), qui modifient le code de la circulation brésilien.

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Image : RafaPress/Shutterstock.com

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